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  • La "science" économique

    Je parcours le journal « Capital », un journal qui défend le libéralisme et le libre échangisme. Justement, voici un article qui veut nous mettre en garde contre les idées protectionnistes qui commencent à ressurgir. On nous fait donc un tableau très alarmant des conséquences du protectionnisme : baisse du pouvoir d’achat, guerre commerciale, impossibilité de rapatrier certaines productions. Pour appuyer cette apocalypse, un encart nous rappelle que la science économique a démontré depuis longtemps les avantages du libre échangisme. Que ce soit Adam Smith ou Ricardo, l’affaire est entendue depuis le XVIIIème siècle. Ainsi Ricardo, prenant l’exemple du Portugal et de l’Angleterre a, ou aurait démontré que chacun de ces deux pays avait intérêt à se spécialiser dans ce qu’il sait faire de mieux plutôt que de tenter de tout produire par lui-même.

    Personnellement, je ne connais pas le contenu détaillé de la dite démonstration, si tant est que c’en soit une. Je remarque seulement que la science économique du XXIème siècle s’appuie sur des théories du XVIIIème siècle. C’est comme si la physique n’avait pas bougé depuis Newton. Alors que la physique s’occupe de phénomènes immuables qui sont les mêmes depuis la création du monde, ses théories évoluent et progressent au fur et à mesure des siècles, des raffinements successifs et des nouveaux paradigmes.

    En économie, où tout a changé depuis 300 ans, on continue à s’appuyer sur des théories anciennes et très certainement dépassées. Que vaut aujourd’hui, une théorie de Ricardo qui ne connaissait que quelques pays européens tous similaires, quand nous vivions dans un monde de plus de 7 milliards d’hommes répartis dans des pays aux systèmes économiques et sociaux si différents ?

    Comme l’écrit Michel Volle : « Une théorie se dégrade en doctrine lorsque ses résultats, détachés des hypothèses dont ils résultent et de la situation à laquelle elles répondent, sont affirmés comme des vérités inconditionnelles : la doctrine soumet la relation entre la pensée et l’existant à l’affirmation de certaines valeurs ou à une orientation politique. »

     

  • Le théorème de Thévenin

    Un matin de vacances, je ne sais plus pourquoi, je recherchais le nom du physicien auteur de ce théorème. Ce sont des souvenirs de mes études d’informatique à l’AFPA d’Angers qui se présentaient alors. Le nom du professeur d’alors est revenu instantanément : Maurice Gourichon, un nom qu’on n’oublie pas. C’était son théorème favori. Ça ne m’a absolument pas servi par la suite, pourtant nous y avons passé plusieurs jours, quelques semaines même. Mais alors, impossible de retrouver le nom. À force de creuser, je suis devenu à peu près sûr de la syllabe finale, en tous cas, du « in ». Ça se termine en « in ». Sans savoir pourquoi, j’avais cette certitude, sans aucun doute. Il reste à trouver le reste. Je sais aussi, que ce théorème des tensions électriques est associé à son équivalent pour les intensités. Je sais aussi que cet autre théorème est dû à un anglais. Si je retrouve l’anglais, par association, je devrais retrouver le premier. Mais, je ne retrouve pas celui-là non plus. J’essaie différents noms en « in » qui me reviennent à l’esprit : Masselin, Perrin. Non, ça ne va pas. Au bout d’un bon quart d’heure d’effort, je tenais la première lettre. Ça commence par un T. Après, c’est devenu facile. Presqu’aussitôt après le T et le « in » final, je retrouvais mon Thévenin. Tout de suite après, je retrouvais son collègue anglais : Norton. Inutile de vérifier si ce sont bien les deux bons noms ; je suis sûr de leur exactitude.

    Que se passe-t-il dans le cerveau pendant ce temps. Y a-t-il une espèce de moteur de recherche qui va explorer les neurones et les interroger à partir de ces faibles indices. Saint Augustin posait déjà la question dans ses Confessions. Il ne pouvait faire guère plus que de constater comme certains souvenirs remontent instantanément, quand d’autres sont plus difficiles à atteindre. Mais quand ils sont là, on a la certitude qu’ils correspondent bien à la réalité passée. Pourtant, on est parfois trompé, et il arrive qu’on reconstitue des souvenirs à l’image du présent.

  • 50 chansons des Beatles

    On a demandé à divers musiciens actuels leur chanson préférée des Beatles. Il y en a cinquante. Je les connais quasiment toutes, et suis capable de les fredonner. Sauf « and your bird can sing » et « two of us ». Du coup, je les écouterai ce soir. Si j’avais à en rajouter une ou deux ce serait « birthday » « back in the USSR » sur le double blanc, « girl » sur Rubber Soul.

    Je ne sais pas si je serais capable d’en trouver aussi cinquante des Stones. Il faudrait que j’essaie de me faire ma liste. Je devrais y arriver. Quelle est ma préférée du moment ? Non pas un ultra classique des stones traditionnels avec Brian Jones (les stones ne sont plus les stones depuis qu’il n’est plus là, comme disent les connards), ou de la grande période Mick Taylor (les stones n’ont jamais été aussi bon qu’avec Mick Taylor comme disent les mêmes connards), mais un titre plus récent comme « rough justice » ou « doom and gloom »

    Strawberry Fields Forever, A day in the life, I want to hold your hand, Here comes the sun, Blackbird, Tomorrow never knows, Across the universe, While my guitar gently weeps, I am the walrus, Hey Jude, Hey bulldog, In my life, Let it be, Something, Abbey Road Medley, Ticket to ride, Paperback writer, For no one, A hard day’s night, Come together, Revolution, Yesterday, Twist and shout, All you need is love, We can work it out, Norvegian wood, Eleanor Rigby, Got to get you into my life, Penny Lane, And your bird can sing, I saw her standing there, Ger back, Michelle, She loves you, All my loving, Taxman, Dear Prudence, Here there and everywhere, Lucy in the sky with diamonds, Rain, Help, Two of us, Can’t buy me love, I want you (she’s so heavy) Nowhere man, Long, long, long, She’s leaving home, Julia, You’ve got to hide your love away, With a little help from my friends